Franz Bartelt est un auteur discret. Un auteur qui semble avoir refusé de passer son temps dans la petite lucarne. Il apparaît toutefois dans une autre lucarne, plus récente. Un bon biais pour une première approche…
Pour mieux le connaître, quoi de mieux que de lire l’un ou l’autre des portraits qui lui sont consacrés sur la toile ?
Pourquoi ne pas commencer avec l’article signé de Paul Mathieu, paru dans la revue Traversée d’automne 2008 et lisible sur le site Une vie, un poète ? Il y a également l’inévitable encyclopédie collaborative en ligne qui propose une présentation rapide, présentant l’avantage d’être rapidement lue. Shana a posté en 2010 un autre portrait de l’écrivain, sur le site Au cœur des mots. Et je terminerai cette première salve d’énumération de textes par ce site qui vient d’annoncer son arrêt et que j’ai l’habitude de citer, Pol’Art Noir, et pour cause. Ça n’est pas très modeste mais le portrait n’est pas signé du maître des lieux, Patrick Galmel, mais de votre humble serviteur (ça fait encore moins modeste mais bon).
Mieux que les portraits de l’auteur qui survolent son travail et sa vie, et quand on veut parler de l’œuvre de l’écrivain, il y a des recueils de chroniques, comme celles que nous offre le site C’est mots-là, c’est Mollat. Il y a les rencontres, comme celle qui a eu lieu à la médiathèque de l’Ic à Pordic en mars 2012. Ou encore celle qui a eu lieu près de Reims, avec des élèves, en avril 2012.
Comme rencontre, les entretiens peuvent également être des sources permettant de mieux connaître un bonhomme et ce qu’il écrit, ce qu’il pense de son métier… Bien que très peu en vue sur les médias nationaux, Bartelt a tout de même eu les honneurs de France 3 et de l’émission d’Olivier Barrot, désormais visible grâce à l’INA. Il a également eu l’honneur d’être évoqué par Philippe Jaenada lors d’un entretien accordé à France TV et à Dominique Antoine qui, par ces réactions, semble confirmer que Bartelt n’est pas encore connu de certains parisiens. Outre les entretiens filmés, il y a les entretiens écrits. En voici quatre, l’un d’un écrivain, Marc Villard, devenu depuis son éditeur, l’autre accordé à Véronique Blin pour Intercineth, le suivant accordé à E. Borgers sur son site Polar Noir et le dernier qu’il avait eu la grande amabilité de m’accorder pour le site Pol’Art Noir.
Enfin pour approcher son œuvre, quoi de mieux que de lire sa prose et c’est ce que nous propose Sophie sur son blog, Les grigris de Sophie, ou, de nouveau, Polar Noir, avec Cœur de flic.
Je reviens bientôt sur ma rencontre avec cet auteur avant de vous parler de ses bouquins, c’est pour ça qu’on est là, non ?